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Les bienfaits de l’hypnose en anesthésie

vu par le Dr Adriana Wolff

Photo Bruno Tracq, anesthésie au bloc
Reportage

Image extraite du film "Ma Voix t'Accompagnera" de Bruno Tracq - © 2020 Wrong Men

 

La Dr Adriana Wolff médecin adjointe au Service d’anesthésiologie et co-responsable du programme Hypnose aux Hôpitaux universitaires de Genève, témoigne sur les effets bénéfiques de l’hypnose dans le milieu hospitalier. En effet, elle indique que l’hypnose peut être utilisée en chirurgie comme une “alternative à l’anesthésie générale” pour les personnes souhaitant une médecine plus naturelle et ainsi, leur faire vivre plus sereinement les événements, telle que l’hypnosédation

Le Dr Adriana Wolff explique l’état hypnotique, un état de dissociation, qui n’est pas une méthode directive. En effet, elle met en avant le fait que le praticien n’est là que pour guider le patient et “l’aider à activer ses propres ressources”.

Les avantages de l’hypnosédation par le Dr Adriana Wolff

“Ils sont nombreux” explique t-elle, «le patient reçoit moins de médicaments, ce qui rend les suites opératoires plus confortables. Il peut manger de suite après l’intervention et sortir plus vite de l’hôpital. On peut rendre les douleurs plus acceptables, prévenir les hématomes, diminuer les saignements et les nausées, si bien que le patient peut reprendre ses activités plus vite”.

Le patient peut également recourir à l’hypnose lors d’une consultation préopératoire ou encore pour l’apaiser, lui apporter du calme et du réconfort en vue d’une anesthésie générale, explique la spécialiste Adriana Wolff.

Les exemples d’interventions ou l’hypnose peut être pratiquée sont nombreuses explique le Dr Adriana Wolff , telles que l’ablation de thyroïde ou de tumeur mammaire, la chirurgie plastique ou encores les opérations gynécologiques. Elle conclut que plusieurs conditions doivent être réunies : «le chirurgien doit être ouvert à l’hypnose. Un partenariat doit se créer avec le chirurgien, l’anesthésiste et le patient, dont la motivation est par ailleurs essentielle».

Vous retrouverez sur le site de Planète Santé un exemple de pratique de l’hypnose avec Maryse Davadant, infirmière spécialisée en soins intensifs et praticienne en hypnose au Centre des grands brûlés du Centre hospitalier universitaire vaudois (CHUV).

Si vous êtes professionnel de santé, en établissement ou en profession libérale et que vous êtes intéressé par la pratique de l’hypnose, pensez à contacter Emergences, centre français dédié à l’hypnose et à la communication thérapeutique depuis plus de 20 ans, dirigé par Claude Virot, pour vous former en Hypnose, douleur aiguë et anesthésie (voir ci-dessous) !