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Emergences Formations
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Le 2 octobre 2025, la faculté de médecine de Nîmes a accueilli le colloque « Osons l’hypnose ! ».

Au programme : 120 participants autour d’une dizaine de conférences de professionnels de santé de tout service, bloc opératoire, radiologie, pédiatrie, maternité, cardiologie, médecine nucléaire… Un moment de partage pour mettre en perspective les utilisations concrètes de l’hypnose au sein du CHU.

Table ronde sur l'hypnose - Colloque Nimes

À l’origine de cette aventure, le Dr Guylaine Tran, médecin anesthésiste, formée à l’hypnose en douleur aiguë avec Emergences. En 2010, elle initie la première formation intra-hospitalière au CHU de Nîmes.

Le Dr Laurent Collombier, praticien hospitalier en médecine nucléaire, Olivia Montélimard, IADE, Christine Rougier-Fages manipulatrice radio et et Bénédicte Reynaud, IADE, feront partie des promotions qui se succèdent d’année en année. 

Tous sont aujourd’hui formateurs Emergences et référents dans leur établissement.

À travers ce colloque, il s’agit de montrer comment l’hypnose transforme notre manière de travailler : plus de sérénité, des soins mieux vécus, et surtout une expérience différente pour le patient à l’hôpital

souligne le Dr Collombier

Le Dr Claude Virot, président et fondateur d’Emergences, a rappelé que l’hypnose s’appuie aujourd’hui sur des données scientifiques solides. Son efficacité dans la gestion de la douleur et de l’anxiété est largement démontrée, et plusieurs intervenants plaident pour qu’elle soit intégrée dans davantage de protocoles de soins.

C’est bien là tout le propos de cette journée et les professionnels de santé sont unanimes : la pratique de l’hypnose est gratifiante, elle redonne du sens aux métiers de soignants, tout en apportant humanité et confort aux patients.

À ceux qui pourraient encore hésiter dans l’amphithéâtre, une infirmière souligne :

Quand on jette une bouée à un patient qui en a besoin, il l’attrape !

Des manipulatrices radio expliquent comment, grâce à l’hypnose, elles obtiennent désormais 97% de réussite pour les IRM de patients claustrophobes, contre 0% auparavant. « Certains viennent de loin pour passer leur examen chez nous », confient-elles.

Les tables rondes accueillent aussi les interrogations : le chemin qu’il reste à faire, les nouveaux projets autour de l’hypnose, les difficultés parfois.

Colloque Nimes

Les témoignages de patientes et patients apportent encore un regard sur les pratiques d’hypnose et d’auto-hypnose. L’émotion est palpable.

Après le colloque du Centre Hospitalier de Beauvais, celui de la maternité des Bluets à Paris et maintenant celui de du CHU de Nîmes, la question n’est plus « pourquoi l’hypnose ? » mais bien : qu’attendez-vous pour intégrer l’hypnose à votre pratique ?